Une partie où je suis joueuse ! Ça me permet de voir l’autre côté de l’Ouest Étrange. Et ça ça me va.
Le récit est vaguement à la première personne, celle de mon personnage, un sortilero originaire de Savannah, Géorgie. Et écrit comme je parle.
Deadwood, nous voilà !
C’est une mer de tentes et quelques bâtiments en dur qui nous accueillent dans notre recherche de « Bison tout-le-Temps », un Sioux qui vient d’Angleterre (hein ?)
Nous commençons par poser les chevaux à une écurie, puis il nous faut décider du sort de notre prisonnier – parce que le chef de gang, Sam Bass, qui nous a attaqué la fois précédente, on l’a gardé.
Maiiiis… Deadwood est dans la Nation Sioux. Le concept d’autorités est… flou, et ce malgré les colonnes de soldats de l’Union qui convergent sur les lieux (déjà, ça, c’est pas normal.) Nous hésitons à le confier aux soldats de l’Union, puis nous décidons de le relâcher – à oilp, mais en vie.
Nous prenons nos quartiers dans une auberge-cabaret calme, au nord de la ville, à deux pas de la vois ferrée de l’Iron Dragon… Mon perso se délasse dans un bain avant d’aller roupiller.
Mei-Ling décide d’aller farfouiller seule du côté de la voie ferrée et des bâtiments de la compagnie. Elle entend un tir de pistolet-gatling, voit le cadavre d’un compatriote, donne vaguement l’alerte (je crois ?) puis fouille dans un entrepôt… pour y trouver un couteau chinois ensanglanté posé sur une (petite) caisse ouverte et une trace de sang au sol.
En tout cas, cette caisse est pleine de dossiers…. et semble intéresser du monde, la suite le montrera.
Le lendemain matin, alors que nous sommes à peine réveillés, deux représentants asiatiques de l’Iron Dragon frappent à la porte de notre chambre commune, posent des questions (notamment « où étiez vous hier soir ? » à laquelle Quatre Ailes explique qu’il était dans son lit. Avec Mei-Ling. Et avec moi. Pas assez réveillé pour relever.
Un rapide examen le lendemain matin montre que ces dossiers appartiennent à la Pinkerton… qui n’est plus sensée exister. Il y a même un certain Sam Bass dedans… Recherché mort ou vif pour $500. Bon ben on va s’asseoir sur cette somme…
Nous prenons assez vite la décision de nous répartir les dossiers entre nous et de mettre des papiers qui n’ont rien à voir dans la caisse. Mei-Ling repart vers l’entrepôt et se fait agresser par un « cow-boy »doté d’un pistolet Gatling… Qu’elle assommera, avant de partir en criant que le meurtrier de « notre frère » est après elle. Il laissera tomber assez vite, une fois entouré d’une dizaine de ressortissants chinois…
Pour retrouver « Bison Tout-le-Temps », vu que le Bureau des Affaires Indiennes – qui est sensé tenir lieu de figure d’autorité locale – ne connaît personne de ce nom, nous envoyons Quatre-Ailes se renseigner auprès du saloon fréquenté par les noirs. Il apprendra qu’il y a bien un Indien venu d’Angleterre qui fréquente beaucoup le théâtre…
Pendant qu’on déjeûne, six soldats de l’Union montent vers les chambres… Je les interpelle, leur demandant ce qu’ils viennent faire ici, leur rappelle qu’ils n’ont aucune autorité dans la Nation Sioux ; peu de temps après, six chinois (certainement de l’Iron Dragon) et six « cow-boys » se dirigent vers l’entrée alors que les Unionnistes ressortent… Le patron de notre auberge demande, la voix inquiète, si on va se battre ; les esprits, constatant un ex-æquo plus que vraisemblable, se calment très vite… Et nous sommes approchés par un homme dont l’accent traînant indique un sudiste… et je me rends compte que c’est mon copain Robert MacAdam ! (merci la carte d’aventure) Il me demande si on a une « cargaison » gênante et nous propose de nous en débarrasser avec ses copains… il nous en offre $200. Nous acceptons, c’était assez inattendu.
L’après-midi, Quatre-Ailes va au théâtre pour une représentation du Roi Lear où le public manifeste un enthousiasme assez bizarre, à base de coups de feu en l’air. Au milieu, un homme peste et ronchonne comme quoi c’est Shakespeare qu’on assassine… C’est Bison Tout-le-Temps.
Lui et Quatre-Ailes se rabattent sur le latin pour pouvoir converser…
Le soir, MacAdam et son gang prennent les dossiers, se les répartissent, nous paient et partent au grand galop. Évidemment, ils seront suivis par quelques tirs et cris…
Entre temps, je sais plus trop quand, nous avons appris que Custer et ses troupes ont permis aux activités minières de reprendre un peu plus sereinement… Une histoire d’authentiques tapis de selle ?
Fin de la séance.
Je confesse n’avoir pas tout suivi : d’une part j’ai prétexté ne pas pouvoir prendre de notes à cause de l’illettrisme de mon perso (le MJ a explosé de rire), d’autre part parce que pour unen fois je jouais à domicile et qu’il est arrivé un moment où Mininous a fini sa sieste et il fallait bien que je le gère…
Et puis on avait bien bien mangé, limite je roulais pour me déplacer (une galette au dessert, une pour le goûter. Notamment. Pis les deux hot-dogs bien garnis en béchamel, aussi.)
Élucubrations ursidées 